La borrelliose ou maladie de Lyme
La bactérie borellia responsable de la maladie de Lyme est capable de se cacher dans l’organisme en se fixant dans certains tissus et organes, la mettant ainsi hors d’atteinte des antibiotiques. Ceux-ci sont alors sans effet (ou si peu), même s’ils sont pris au long court.
Le danger passé, elle revient alors de manière torpide, persistante et discrète, voire inapparente. Les bactéries se multiplient, mais le système immunitaire n’est pas assez puissant pour s’en débarrasser. Une guerre d’usure se développe pendant des mois, voire des années entre la borellia et l’immunité. Au final, elle épuise les défenses immunitaires ainsi que l’organisme engendrant un état de fatigue chronique.
La relance de l’immunité est essentielle
Les traitements, quels qu’ils soient, ont donc des difficultés pour atteindre et détruire les bactéries tapies dans l’organisme. La meilleure solution est donc de relancer l’immunité, plus que de combattre la borellia.
Les traitements généraux comme l’echinaccea purpurea ou le maïtaké sont intéressants dans cette situation, mais non spécifiques.
La micro-immunothérapie, quant à elle, propose un traitement spécifique ciblé sur la bactérie à l’aide d’éléments du système immunitaire comme les prostaglandines, les interférons, les interleukines, etc. qui sont prescrites à doses infinitésimales. Ce traitement est capable d’atteindre les bactéries ; mais aussi après quelques mois, de lever le blocage immunitaire engendré par l’infection, ainsi de relancer les défenses de l’organisme.
Le traitement de micro-immunothérapie suivi pendant plusieurs mois, permet souvent de se débarrasser de la borrelia et surtout d’éviter l’évolution vers des maladies semblables à la sclérose en plaques, la fibromyalgie, la spondylarthrite ankylosante, etc.
Inversement, lorsqu’une de ces maladies graves se développe, il faut penser systématiquement à faire une sérologie de Lyme. Car si elle est positive, cela signifie qu’une borreliose chronique est présente et en est peut-être la cause. La micro-immunothérapie peut, ici encore, apporter une amélioration importante à l’état de la personne.
Une consultation en micro-immunothérapie
Pour bénéficier de ce traitement, il faut consulter un médecin connaissant cette thérapie. Pour cela, suffit de demander l’adresse d’un médecin proche de votre domicile en se renseignant à l’Institut 3 IDI : https://www.microimmuno.fr/
Le médecins spécialiste demandera un bilan sanguin :
- une sérologie de Lyme (voire également la sérologie d’autres germes possibles)
- un typage lymphocytaire (pour connaître la situation du système immunitaire).
A partir de là, il sera déterminé si une borreliose chronique ou réactivée est présente.
Selon l’état des défenses (actives ou épuisées), il prescrira le traitement adapté à la situation pendant quelques mois.
A la suite de cela, un nouveau bilan sanguin permettra de savoir si le germe a disparu ou s’il convient de poursuivre ou de modifier le traitement.
La micro-immunothétapie est une thérapie performante, indiquée dans les cas résistants aux traitements usuels de la maladie de Lyme.
Luc Bodin
Voir aussi sur le même sujet :
- La maladie de Lyme, une maladie difficile.
- Les différents stades de la maladie de Lyme.
- Le bilan sanguin de la maladie de Lyme.
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- Les traitements naturels contre la Maladie de Lyme.
- La micro-immunothérapie, une solution contre la Maladie de Lyme.
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