L’alimentation de nos ancêtres
Nos ancêtres étaient des chasseurs-pêcheurs-cueilleurs. Étant nomades, leur alimentation résultait principalement des trouvailles du jour. Elle était frugale et faite généralement d’un seul plat composé d’un seul aliment. Les humains de l’époque mangeaient les fruits de la nature, non transformés et non associés.
Ce régime a prévalu pendant plus de trois millions d’années. Les choses ont évolué avec la découverte du feu, puis la sédentarisation qui à développé l’élevage et la culture… créant ainsi les premières sélections d’espèces. Puis en quelques millénaires, nous en sommes arrivés à notre alimentation transformée d’aujourd’hui avec des repas constitués de plusieurs plats où de nombreux aliments sont mélangés.
Mais notre système digestif ne se serait pas adapté complètement à cette rapide révolution alimentaire, ce qui serait source de problèmes digestifs notamment intestinaux… et à partir de là de troubles de santé.
Revenir à une alimentation plus simple
Il est vrai que si nous comparons le régime alimentaire actuel à celui du paléolithique, nous constatons sans peine de grandes différences qui pourraient expliquer (du moins en partie) de nombreuses maladies que nous connaissons. Aussi, sans revenir pour autant au régime de nos ancêtres, il conviendrait d’abord de favoriser par exemple :
- les aliments crus (fruits, légumes, voire viandes et poissons comme à la polynésienne).
- les fruits et les légumes.
- des repas pas trop abondants.
- des repas simples constitués de plats peu nombreux.
- un nombre limité de variétés alimentaires au cours d’un même repas.
- une alimentation pauvre en sel (sodium).
- des prises d’huiles mono et polyinsaturées plus abondantes (huile d’olive, de noix, de colza, de tournesol, poissons)
Il est intéressant de noter que la plupart de ces conseils se retrouvent dans l’alimentation méditerranéenne qui est aujourd’hui prise comme modèle et recommandée par les médecins parce qu’elle a démontré son action préventive sur de nombreuses maladies (maladies cardiovasculaires, cancers, Alzheimer, dépression, etc.)
Comparaison des régimes alimentaires

Luc Bodin