Qu’est-ce que l’épigénétique ?
L’épigénétique est une branche de la génétique qui étudie les modifications de notre génome en fonction de notre environnement et de nos vécus. Ce processus ne change pas les gènes (ce ne sont pas des mutations), mais les ouvre ou les ferme selon les situations. Ainsi ouvre-t-il des gènes codants (de protéines) et les transforme en gènes silencieux ou inversement selon les situations. Par exemple, un mode de vie déséquilibré favorise l’ouverture de gènes de maladie ou de sénescence précoce, alors qu’un mode de vie sain ouvre les gènes de la santé et de la longévité. Beaucoup de maladies modernes sont liées à ce processus à cause notamment du stress, de la malbouffe, des addictions et de la pollution.
Une étude a été réalisée récemment par la Nasa pour évaluer les modifications épigénétiques d’un voyage dans l’espace en comparant les génomes de jumeaux dont l’un a effectué un séjour dans la station spatiale et l’autre est resté sur Terre. Ceci indique que l’épigénétique est prise très au sérieux.
A l‘échelon moléculaire, en cas de fermeture de gène, il se produit un processus de méthylation de l’ADN c’est-à-dire un ajout de groupe méthyl (CH3) à la place d’un atome d’hydrogène (H) sur une des quatre bases azotées. La séquence d’ADN devient alors muette, bloquant la fabrication de certaines protéines. Pour l’ouverture de gène, le procédé est inverse.
Le problème est qu’en plus d’affecter notre santé, ces modifications sont transmissibles héréditairement à nos enfants et petits enfants.
Quelques exemples qui font réfléchir
Un exemple classique d’épigénétique se trouve avec les abeilles. Toutes celles-ci sont conçues sur le même modèle. Alors qu’est-ce qui va faire que l’une devient une reine et l’autre une ouvrière ? C’est l’alimentation. La future reine est nourrie avec de la gelée royale alors que l’autre prend une alimentation standard. Un simple changement d’alimentation a produit un changement radical du devenir de ces deux abeilles.
Il a été démontré que l’ADN réagit aux émotions. Des émotions positives (amour, harmonie…) détendent l’ADN et favorise la croissance et le développement de l’individu. Inversement, celles qui sont négatives (peur, stress…) resserrent l’ADN comme pour le protéger et bloquent la croissance et le développement notamment intellectuel.
Quelques exemples de processus épigénétiques chez l’homme :
– Le stress induit par les événements du 11 septembre a induit chez les femmes enceintes à ce moment-là une activation des gènes du stress chez leurs enfants. Celui-ci a été objectivé par un taux de cortisol (hormone du stress) plus élevé chez ceux-ci.
– Des famines vécues chez les grands-parents ont ouvert des gènes qui ont favorisé le diabète chez leurs petits-enfants.
– la solitude modifie environ 209 gènes dont certains abaissant l’immunité.
– un mode vie délétère des grands-parents (pollution, tabac, alimentation, stress…) favorise une baisse de l‘espérance de vie des petits-enfants.
– la pollution favorise l’ouverture de gènes de l’allergie et de l’asthme.
De nombreuses preuves scientifiques montrent les processus épigénétiques favorisent des maladies comme le cancer, le diabète de type 2, l’allergie, l’autisme, la maladie d’Alzheimer, la dépression, le surpoids, les troubles de croissance chez l’enfant, etc. La liste ne cesse de s’allonger de jour en jour…
Nous sommes les seuls maitres de nos gènes et de notre destin
A la vue de ces études, il est obligatoire que la situation sanitaire actuelle avec tout le cortège de mesures prises au niveau étatique (responsable de stress, incompréhension, peur, intolérance, distanciation, isolement, etc). aura des répercussions épigénétiques importantes sur notre santé et aussi sur celle des générations à venir. Je ne parle même pas des médicaments et des vaccins (notamment à ARN) qui peuvent avoir une action propre sur le génome. Quels seront les conséquences épigénétiques sur tous ces enfants devant porter des masques, respecter la distanciation, subir des confinements, être séparés de leur grands-parents, etc. ??? Il est probable que les dommages psychologiques et épigénétiques sont immenses….
Cependant, rien n’est perdu ! Ce qui a été fait, peut être défait. Nous sommes les seuls maitres de nos gènes (et de notre destin). Une étude, l’étude GEMINAL, a démontré qu’en seulement quelques mois, un mode vie sain (physique, psychique et émotionnel) était capable de commencer à refermer certains gènes cancéreux chez des hommes porteur d’un cancer de la prostate.
Ceci constitue un argument de plus, pour suivre un mode de vie sain (alimentation, exercice, oxygénation, hydratation, sommeil… détente, méditation, joie, partage, compassion, bonheur… amour) afin que nos gènes ne soient pas atteints par la situation. Cela aura des répercussions sur nous-mêmes, notre santé et notre longévité… mais aussi sur celles de nos enfants et petits-enfants pour celles et ceux qui sont en âge de procréer.
Comme par hasard, les mêmes conseils permettront d’élever notre vibration et de préserver notre ADN des agressions extérieures quelles qu’elles soient… C’est peut-être pour empêcher cela que tout est fait actuellement pour nous mettre dans la peur et le stress. Chacun y verra ce qu’il veut.
Lorsque notre vibration sera suffisamment élevée, plus 170.000 UB, rien ne pourra affecter notre ADN, aucun vaccin, virus, polluants ou autres. Il n’y a plus qu’à…
Luc Bodin
Quelques articles sur l’épigénétique :
Les principes de l’épigénétique
Un changement de vie change nos gènes
Preuves, études et conséquences de l’épigénétique