Surmonter la souffrance après une IVG
Beaucoup de femmes qui ont réalisé une IVG (interruption volontaire de grossesse) pour des raisons légitimes, gardent une souffrance intérieure qui les mine. Ceci est compréhensible. Cependant, il convient d’en sortir pour continuer leur vie.
Voici quelques éléments de réflexion qui pourront (j l’espère) les aider.
Pas de jugement
Tout d’abord, la décision qu’elles ont prise de réaliser une IVG, n’a pas été faite à la légère… même si quelquefois ce le fut dans un contexte de choc émotionnel, de détresse psychologique, de stress, d’urgence ou autres. Ces femmes ont fait ce choix parce qu’elle pensait que c’était le meilleur à ce moment-là… Il est toujours facile de dire après, ce qu’il fallait faire avant !
Nous ne pouvons pas effacer le passé, mais nous pouvons le comprendre afin d’éliminer la charge émotionnelle qui l’accompagne.
Il ne faut pas non plus se laisser influencer par le jugement négatif des autres à propos de l’IVG… J’ai vu de nombreuses femmes et couples dans mon cabinet, m’avouer qu’ils étaient contre l’IVG, mais placés devant une grossesse non désirée, ils changeaient d’opinion et souhaitaient une IVG. Il est toujours facile de dire ce qu’il faut faire lorsque nous ne sommes pas dans le problème.
Du point de vue des réincarnations
Si nous nous plaçons maintenant sur le plan de la réincarnation, il faut comprendre que l’IVG n’a pas été surprise pour l’être qui est venu s’incarner lors de la fécondation. En effet, il est venu délibérément s’incarner chez une femme qui allait faire une IVG. Il l’a choisi !
Pourquoi cela ? Parce qu’il s’agit d’un être qui, dans une vie antérieure, a été privé de sa mort.
Comment peut-on être privé de sa mort ? On est privé de sa mort lorsqu’elle est accidentelle (accident de la route, attentat, guerre, etc.), qu’elle est survenue dans le coma (coma thérapeutique ou suite à un accident vasculaire cérébral, etc.) ou autres… c’est-à-dire lorsqu’on ne l’a pas vue venir et donc que l’on n’a pas eu le temps de s’y préparer.
Ainsi l’être est venu s’incarner chez une femme qui allait faire une IVG pour vivre sa mort… parce que cela lui était utile (voire indispensable ?) pour comprendre et pour continuer son évolution.
L’IVG a donc permis à un être d’avancer dans la lumière. Cela lui a donc été profitable... et aucunement nuisible comme cela peut donner l’impression de prime abord.
Cette pensée est réconfortante et les femmes sentent intuitivement sa pertinence.…
Il n’en demeure pas moins que ces femmes doivent continuer à travailler sur les mémoires erronées qui ont amené cette situation dans leur vie avec la psychothérapie, les soins énergétique, l’EFT, la méditation, Ho’oponopono nouveau, l’EMDR, la prière, etc. Mais cela leur sera beaucoup facile si elles appréhendent la situation de cette manière.
Luc Bodin