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Les bilans et les traitements conventionnels des maladies auto-immunes (MAI)

par | Oct 26, 2020

Le diagnostic de MAI

Le diagnostic des Maladies Auto-Immunes (MAI) est un temps essentiel dans cette pathologie. Il n’existe pas de signes physiques communs à toutes les MAI permettant d’évoquer ce type de maladie de manière sûre.

 De plus, les symptômes d’appel sont différents pour chaque maladie : douleurs dans la polyarthrite rhumatoïde, sécheresse oculaire dans la maladie de Gougerot-Sjögren, baisse de la force musculaire dans la myasthénie, etc. Ces signes permettent déjà d’orienter le diagnostic.

Les analyses sanguines

Les analyses sanguines donnent des résultats variables selon les MAI, mais elles ont en commun la présence d’un syndrome inflammatoire chronique qui se traduit par une élévation de la vitesse de sédimentation et de la PCR (Protéine C Réactive).

La recherche et le dosage de certains anticorps (ac) permettent d’établir de façon certaine le diagnostic. Chaque MAI possède ses propres auto-anticorps comme les ac anti-endomysium et anti-transglutaminase pour la maladie coeliaque, les facteurs rhumatoïdes pour la polyarthrite rhumatoïde, les ac anti-ADN natifs du lupus érythémateux disséminé (LED), etc.

Il est également possible de rechercher certains antigènes tissulaires HLA qui sont présents dans certaines MAI comme le HLA DR3 présent dans 50% des thyroïdites de Hashimoto et dans 63% des maladies de Gougerot-Sjögren, ou le HLA DRA(b) dans 90% des pemphigus vulgaires, le HLA B27 dans 90% des spondylarthrites ankylosantes… La présente d’un HLA typique est argument de plus en faveur du diagnostic de la MAI recherchée.

L’évolution des MAI

     L’évolution des MAI est chronique avec des périodes d’accalmies entrecoupées de périodes de poussées souvent violentes. Elle s’étend sur de nombreuses années, voire généralement à vie. Elles évoluent progressivement vers une dégradation de plus en plus marquée du tissu agressé entraînant des gênes douloureuses et invalidantes.

Le traitement conventionnel

Comme souvent, le traitement conventionnel rend d’immenses services pour stopper une poussée évolutive et soulager les personnes malades. Les traitements naturels trouveront une place de choix dans le traitement de fond et le traitement préventif des poussées.

Une fois le diagnostic de la MAI établi, il faut rechercher l’existence d’atteinte des organes clés de l’organisme : cœur, cerveau, rein, appareil digestif… ce qui caractérisent les MAI sévères dans lesquels le pronostic vital peut être engagé, nécessitant alors une thérapie agressive afin d’en stopper l’évolution. De même, l’existence d’une poussée devra bénéficier d’un traitement énergique afin d’être stoppée. Ce traitement sera diminué progressivement sur plusieurs mois, une fois la situation stabilisée. Le relais sera pris par le traitement de fond.

La médecine moderne utilise généralement une stratégie d’immunosuppression non spécifique (surtout au moment des poussées de la maladie). Elle consiste en l’utilisation de :

Cortisone (corticoïdes) en cures courtes pour bloquer une poussée ou en traitement au long court pour des maladies avancées. Ils sont prescrits pour leurs actions, immunosuppressive et anti-inflammatoire. Ils sont efficaces pour stopper la maladie et faire régresser une poussée évolutive. Ils ont par contre des effets indésirables (lors des prises au long court) comme la prise de poids, l’hypertension artérielle, la baisse du potassium et la montée de la glycémie (sucre sanguin), l’ostéoporose, l’acné, l’ostéonécrose… Lors des traitements corticoïdes au long court, un régime sans sel doit lui être obligatoirement associé. L’arrêt du traitement doit être progressif afin de s’assurer de la non-reprise de la maladie et de la relance de la surrénale (qui a été bloquée par le traitement)

– Anti-mitotiques : cyclophosphamides, méthotrexate, azathioprine, cyclosporine… Ce sont des traitements également utilisés comme chimiothérapie dans le cancer. Ils induisent un risque d’infections, de chute immunitaire et des effets secondaires propres à chaque remède. Ils nécessitent une surveillance rigoureuse.

D’autres traitements sont utilisés dans des circonstances spécifiques comme :

  • Dérivés de chloroquine (Nivaquine), dans le lupus érythémateux disséminé.
  • Sels d’or dans la polyarthrite rhumatoïde,
  • Immunoglobulines en intraveineuse, dans le purpura thrombopénique idiopathique, la maladie de Kawasaki…
  • Anticorps monoclonaux, dont le TNF alpha (TNFα) souvent utilisé dans la polyarthrite rhumatoïde et la maladie de Crohn.
  • Plasmaphérèse qui consiste à drainer les anticorps toxiques dans certaines circonstances graves et MAI évoluée.

Enfin ce traitement sera complété par :

  • Un soulagement de la douleur (antalgiques),
  • La gestion des pertes de fonctions : exercice physique, kinésithérapie, ergothérapie, balnéothérapie, thermalisme…
  • Une psychothérapie de soutien.

En complément de ces traitements conventionnels, existent des remèdes naturels qui peuvent donner des résultats remarquables.

Luc Bodin

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