Le tabagisme détruit la santé et le porte-monnaie
La nocivité du tabagisme n’est plus à démontrer : cancers (poumon, gorge, vessie…), maladies cardiovasculaires, problèmes respiratoires (BPCO, bronchite chronique, emphysème, insuffisance respiratoire…), ronflements nocturnes, etc. Il est nuisible quelle que soit la dose consommée quotidiennement. Sans parler du problème économique avec le prix des paquets de tabac qui augmente sans cesse. Le coût mensuel du tabagisme est devenu élevé et ampute d’autant le budget des ménages.
Arrêter de fumer est le rêve de nombreux fumeurs. Que peut-il être fait pour les aider ? Car de nombreuses méthodes existent avec des résultats très variables.
Au préalable, il faut bien comprendre qu’il n’existe aucune méthode permettant d’arrêter de fumer sans qu’un effort ne soit fourni par le fumeur lui-même. Car dans le tabagisme, il y a deux phénomènes intriqués :
- L’accoutumance liée au tabac et aux additifs, qui est liée au circuit du plaisir et de la récompense présent dans le cerveau… Des gènes prédisposant au tabagisme existent également. La cigarette la plus difficile à arrêter est la première. Cette évidence ressemble à une plaisanterie. Pourtant, elle ne l’est pas. Lorsqu’un fumeur prend sa première cigarette le matin, il relance le processus pour la journée… Une seule cigarette fumée, relance l’accoutumance. Celle-ci va disparaitre peu à peu après quelques jours d’arrêt.
- L’habitude de fumer. Certaines situations sont plus propice au tabagisme : après les repas, après un travail ou un effort (physique ou intellectuel), avec un café ou un apéritif, etc. C’est pourquoi lors de l’arrêt du tabac, ces moments peuvent être particulièrement délicats. C’est à ces moments, qu’une prise de bonbons ou chewing-gum à la nicotine peuvent aider à passer ses caps.
Quelques conseils pour arrêter de fumer
- Il faut en premier lieu, que la personne le désire en son fort intérieur et non simplement de manière intellectuelle… mais aussi qu’elle soit prête à franchir le pas… maintenant… qu’elle soit prête à dire adieu au tabac définitivement. Sinon c’est peine perdue.
- Elle peut se poser la question de savoir qui contrôle : elle ou la cigarette ?
- Il est généralement souhaitable de ne pas avoir de paquets de cigarettes qui trainent chez soi ou au travail au moment du sevrage, pour ne pas être tenté.
- Lors du sevrage, il est intéressant de changer ses habitudes afin de perdre ses repères concernant le tabagisme. C’est souvent un bon moment pour reprendre sa vie en main et pour faire le ménage des mauvaises habitudes : arrêt de l’alcool diminution du café, alimentation légère, activité sportive, réalisation de nouvelles activités, etc.
- Les changements de vie (vacances, week-end, randonnée…) constituent des périodes favorables à l’arrêt du tabac.
- Lorsque la personne a envie de fumer, il est conseillé qu’elle se change les idées en allant faire un tour pendant une dizaine de minutes. Il est aussi possible de prendre à ce moment-là chewing-gum à la nicotine ou 3 granules homéopathiques de Tabacum 7 CH à renouveler autant que nécessaire. Ce remède l’aidera à se désaccoutumer du tabac.
- Il peut être intéressant de prendre aussi des remèdes :
- Régulateurs comme le magnésium.
- Détendant comme le L72, Euhytose, les oligoéléments de lithium…
- Régénérant la sérotonine, un neurotransmetteur souvent déficitaire durant cette période, comme la griffonia ou le 5HTP (5 Hydroxy-Tryptophane).
- Enfin plusieurs techniques apportent un soutient indéniable lors de l’arrêt du tabac : la méditation, l’acupuncture, l’EFT, AORA, la sophrologie, Ho’oponopono Nouveau, les soins énergétiques, etc.
Luc Bodin