Les principes de Ho’oponopono
Je suis l’auteur de plusieurs livres sur Ho’oponopono et de nombreux lecteurs m’ont posé la question de savoir s’il était possible d’aider quelqu’un en difficulté avec Ho’oponopono ? Car comme le disait l’un d’entre eux : « Ho’oponopono est un outil merveilleux et nous aimerions en faire profiter les autres ».
Cependant, ce n’est pas ainsi que fonctionne Ho’oponopono. Nous ne pouvons le faire que pour nous et aucunement pour ou plus exactement à la place de quelqu’un d’autre. C’est à cette personne de le faire si elle le désire. D’ailleurs, intervenir sur les mémoires erronées d’autrui sans son consentement serait une violation de son être. Heureusement, nous n’en avons pas le pouvoir. Cependant, comme nous allons le voir, en travaillant sur nous-même, nous pouvons dans certains cas, obtenir des améliorations sur la personne en difficulté.
En cas de problème chez une autre personne
Cependant, en cas de problème sur une autre personne, nous pouvons faire Ho’oponopono dans le but d’effacer la (ou les) mémoire erronée que nous avons en nous, qui a amené cette personne en difficulté dans notre vie. Ho’oponopono va ainsi effacer notre programme personnel responsable… ce qui retentira obligatoirement sur la situation. Cela peut se faire de deux manières, mais nous ne pouvons pas dire à l’avance ce qui se passera :
- soit notre point de vue va changer, rendant ainsi la situation moins pénible.
- soit peut-être (mais simplement « peut-être ») la situation de l’autre personne évoluera positivement.
Ce que cela donnera pour elle, nous n’en savons rien. Tout ce que nous savons, c’est que cela ne pourra aller que dans le bon sens… et avec un peu de chance, cela contribuera à aider la personne en difficulté.
Le cas du Dr Len
L’histoire du Dr Ihaleakala Hew Len a beaucoup fait pour diffuser Ho’oponopono dans le monde. Mais son histoire est souvent mal interprétée. Car, lorsque le Dr Len effaçait ses mémoires erronées dans son hôpital psychiatrique à Hawaï, il le faisait pour lui et non pour soigner ses patients. Ensuite, le fait que l’effacement de ses mémoires, permit la guérison de malades, constitue un bénéfice collatéral. Car il ne faisait pas Ho’oponopono dans ce but. Il ne savait pas ce que cela allait donner sur ses malades.
Conduite à tenir
Ainsi, lorsque vous rencontrez une personne en difficulté, vous pouvez commencer par effacer vos mémoires erronées, c’est-à-dire celles qui ont amené cette situation dans votre vie. Ce qu’il adviendra ensuite, nul ne le sait. Ce sera soit un changement de votre point de vue sur la situation, soit une amélioration de celle-ci pour la personne concernée… Quoi qu’il en soit, cela n’ira que dans le bon sens.
Luc Bodin