L’importance du terrain et de l’immunité contre les germes
Une phrase revient souvent notamment en médecine naturelle : « Le germe n’est rien, le terrain est tout« . Il n’est pas simple d’en affirmer la source. Pour certains il s’agit de Béchamp, alors que pour d’autres il s’agirait de Pasteur (à la fin de sa vie) voire de Monot.
Quoi qu’il en soit, cette phrase indique que notre immunité est plus importante que n’importe quel traitement ou vaccin, ce qui est un pavé lancé dans la marre des préjugés actuels.
Un monde de virus et de germes
Nous sommes entourés de milliards de milliards de virus et de germes en tout genre. Notre corps lui-même contiendrait 10 fois plus de germes que de cellules… et tout ce joli monde coopère (ou au moins se tolère) sans problème pour notre santé… Certains nous sont même indispensables, notamment pour notre digestion, pour fabriquer des vitamines et pour notre immunité…
Espérer vivre dans un monde sans germe est une utopie… pire, une impossibilité. Car nous ne pourrions pas vivre dans un tel contexte. Il faut le comprendre. Les traitements tuent certains d’entre eux. Les vaccins protègent contre d’autres. Mais tous les jours de nouveaux germes apparaissent comme le VIH, le H1N1, l’Ebola, le Zika, le covid-19… qui sont le fruit de mutations… C’est un processus sans fin.
La nature n’aime pas le vide
Il faut savoir que cette situation existe depuis que le monde est monde.
La plus grande avancée de l’humanité contre les germes pathogènes, n’est pas la médecine (qui est venue plus tard) mais l’hygiène... avec la gestion des déchets, la conservation des aliments, l’hygiène personnelle, etc.
Ensuite, les antibiotiques ont changé la donne, arrêtant les vastes épidémies de syphilis et de tuberculose qui étaient les principales causes de décès dans notre pays il y a un siècle. Mais avec la disparition de ces infections se sont développées les maladies cardiovasculaires d’abord, puis les cancers, les maladies neurodégénératives, etc. La nature n’aime pas le vide.
Sous l’effet des traitements et des vaccins, une maladie peut disparaitre (comme la variole), mais aussitôt d’autres apparaissent ou se développent (comme la fibromyalgie, la fatigue chronique, la maladie d’Alzheimer, etc.).
Le monde de demain
Le Pr Luc Montagnier l’a évoqué à propos du sida en Afrique. Si nous voulons arrêter la propagation de cette maladie, il faut donner des conditions de vie décentes aux Africains : eau potable, alimentation, logement, gestion des déchets, etc. ainsi leur immunité sera efficiente. le préservatif fera le reste.
De la même manière, la lutte contre les germes passe par un mode de vie équilibré que notre société est bien loin de nous offrir (alors que nous sommes parmi les pays les plus riches du monde !). Il nous faudrait :
– une alimentation saine… non industrielle… de préférence biologique, composée de beaucoup de fruits et légumes.
– une eau de qualité avec des bouteilles d’eau en verre.
– un air non pollué en imposant des mesures drastiques aux industries pollueuses… dans le respect de la nature et de la planète qui nous apportent notre subsistance.
– des logements décents… ce qui n’est pas le cas de millions de personnes dans notre pays.
– un revenu minimal en diminuant notamment les revenus monstrueusement élevés pour des personnes qui en un mois gagnent l’équivalent de toute une vie de salaire chez un ouvrier.
– une société sans stress en supprimant toutes ces obligations inutiles, cette compétition incessante, cette nécessité d’être toujours au top, ces harcèlements par certaines administrations, etc. en les remplaçant par de la compréhension et de la tolérance.
– une société qui aiderait chacun à développer les aspirations de son être.
Ceci constitue un rêve… mais je ne pense que cela soit une utopie. Si nous le voulions, nous pourrions le réaliser sur toute la Terre… Si nous le voulions !
En attendant, il est toujours possible de réaliser une bonne partie de ces points dans notre mode de vie personnel. Ceci est même essentiel parce que ce sont les clés de notre santé et ainsi que la prévention contre les germes pathogènes qui nous entourent. En effet, ceux-ci ne se développent que sur des terrains fragilisés, à chacun de renforcer le sien.
Luc Bodin