L’extraordinaire évolution des jeux vidéo
Des interfaces neuronales sont en train d’être développées avec des casques de réalité virtuelle. Ces derniers enverront directement dans notre cerveau les informations d’un monde extérieur virtuel (celui du jeu) remplaçant ainsi nos organes des sens : audition, vision, toucher et pourquoi pas odorat et goût ? Le joueur sera ainsi placé au centre du jeu et ressentira tout ce que vit son avatar. Durant la partie, cette pseudo-réalité se substituera complètement à celle que nous vivons dans la matière.
Plus fort encore et grâce à cette technologie, des méta-vers (en cours d’étude) créeront un monde entièrement virtuel et non plus un simple jeu. Il sera composé de différentes zones (une ville entière) propices aux rencontres, aux affaires, aux distractions, aux échanges, aux compétitions… que les personnes choisiront selon leurs humeurs. Une monnaie sera aussi constituée directement reliée au compte en banque des participants… Car évidemment, ces activités, bien que virtuelles seront payantes. Inversement, certaines autres pourront rapporter de l’argent. Ce projet est présenté comme étant le graal des réseaux sociaux et de l’e-commerce. Avec les méta-vers, vous vivrez dans un monde totalement virtuel où vous rencontrerez d’autres avatars de personnes réelles et pourrez avoir des aventures ensemble.
Bref, voici le monde de demain qui frappe à notre porte comme cela a été très bien décrit dans les films « Matrix » et « Ready Player One ».
Qu’est-ce que la réalité ?
Nous ne concevons la réalité que par nos organes des sens. Ceux-ci transmettent les informations reçues à notre cerveau sous forme d’impulsions nerveuses et ce dernier reconstitue dans notre tête l’environnement dans lequel nous évoluons.
Alors une question se pose : est-ce que nous ne serions pas endormi dans une autre dimension avec un casque sur la tête relié à un ordinateur quantique, qui nous ferait vivre ce que nous prenons pour la réalité ? Les informations envoyées par le casque seraient traitées directement dans notre cerveau, comme les messages reçus de nos cinq sens. Ils pourraient même nous faire croire qu’ils proviennent de nous.
Nous pourrions avancer que si nous vivons dans un monde virtuel, lorsque nous nous cognons la tête contre un mur, la douleur nous montre que ce n’est pas du virtuel. Mais d’où vient la sensation de douleur ? Elle est aussi créée dans notre cerveau… Elle peut donc très bien faire partie de cette fausse réalité.
Les méta-vers deviendraient ainsi des mondes dans le monde comme décrit dans le film « Inception ». Nous vivrions dans un jeu vidéo où nous créerions à notre tour des jeux vidéo… des jeux dans le jeu…
Alors sommes-nous dans un jeu vidéo ?
Beaucoup de personnes pensent que nous sommes dans un monde virtuel. Mais il n’est guère possible de le prouver parce que tout ce qui pourrait être avancé, pourrait très bien être considéré comme faisant partie du jeu lui-même.
D’un autre point de vue, cette notion de jeu vidéo expliquerait très bien nos réincarnations successives. Car si nous ne réussirions pas notre mission (de vie) fixée au départ… Game over… Nous mourons dans le jeu (sur Terre) et nous recommençons une nouvelle vie… et cela, jusqu’à ce que la mission soit réalisée.
Cependant, avec l’ouverture de la conscience humaine qui est passée d’une petite localité (terrain de chasse) à une vision planétaire voire davantage, le jeu s’est agrandi et surtout complexifié. Ce développement aurait créé des bugs appelés « effet Mandela ».
Pourquoi ce nom ? A l’origine, il a été constaté que certaines personnes croient que Mandela est mort en prison, alors que d’autres pensent que son décès est survenu après qu’il ait été président de la République d’Afrique du sud. Autre exemple, certaines personnes croient qu’il n’y avait que deux personnes dans la voiture avec le couple présidentiel lors de l’assassinat de Kennedy, alors que d’autres en ont vu quatre. Mais aussi certaines personnes affirment avoir vu un film qui n’a jamais existé… Ce ne sont que quelques exemples, pouvant être expliqués par les aléas de la mémoire humaine… mais quand même, cela laisse songeur par leur répétition.
Le monde du rêve
Nous pourrions aussi regarder les choses autrement… au-delà d’une simple interface électronique qui, même si elle est de nature quantique, n’en est pas moins limitée.
Dans mon livre « Dialogue avec Lucifer », il est fait état que les êtres humains auraient bien cherché à une certaine période de leur évolution, à s’émanciper du Divin (ce qui est appelé le péché originel). Celui-ci était prêt à cette évolution nécessaire pour que les hommes décident par eux-mêmes en toutes connaissances de cause, où ils désirent vivre : avec Lui ou isolé. Pour cela, il fallait qu’ils vivent les conséquences de leur choix dans la séparation avec le Divin. Mais au lieu de les chasser de l’Éden, Il les a endormis. Depuis, les êtres humains rêvent qu’ils vivent une vie terrestre. Nous serions ainsi l’avatar d’un être endormi dans l’Éden. Par notre intermédiaire, celui-ci vit des expériences que le dormeur lui-même prend pour la réalité, incapable de faire la différence entre lui et son avatar.
Le but étant que d’abord les hommes s’individualisent (développent leur personnalité) et qu’ensuite qu’ils s’aperçoivent que le meilleur choix qu’ils puissent faire, est de revenir (volontairement) au Divin. Car c’est là et uniquement là, qu’ils sont bien et heureux. Lorsqu’ils auront réalisé ce choix (volontairement), le dormeur se réveillera au Paradis d’où il n’a jamais bougé…
Cela se rapproche de la pensée des Aborigènes d’Australie qui avancent que nous sommes dans le rêve et que le monde matériel est l’univers « manifesté »… c’est-à-dire créé (matérialisé) par notre pensée (consciente et inconsciente). Tout ceci n’est pas sans rappeler non plus, les découvertes de la physique quantique qui indiquent que notre pensée donne la forme à la matière et donc qu’elle génère notre environnement et la vie que nous vivons.
Luc Bodin