La médecine est un art et non une science
Toutes les personnes malades souhaitent guérir ce qui est normal et logique. Elles se tournent pour commencer vers leur médecin et les traitements conventionnels. Certaines s’en remettent même totalement à eux sans plus se poser de questions.
Il est vrai que la médecine fait de grands progrès tous les jours. Ainsi, l’immunothérapie pourra sans doute prochainement transformer les traitements et les pronostics de nombreux cancers. Il y a les robots qui entrent dans les blocs opératoires remplaçant les chirurgiens rendant possibles des actes inimaginables jusqu’alors. L’IA va devenir aussi une aide précieuse pour les diagnostics de lésions (cutanées ou autres) et également pour l’interprétation des radiographies… La liste de ces progrès fantastiques est longue tant la recherche touche actuellement tous les domaines de la médecine.
C’est ainsi que dans l’esprit de beaucoup, la médecine est devenue une science. Les études réalisées, leur répétitivité et les bilans statistiques peuvent porter à le croire. Cependant, lorsqu’un médicament présente statistiquement 80 % d’efficacité dans une indication déterminée, la médecine ne peut pas expliquer pourquoi les 20 autres pour cent échappent à son effet thérapeutique… Sans parler de l’effet placebo (30 à 35 % en moyenne des actions thérapeutiques) qui est aléatoire et échappe complétement aux analyses et aux prévisions. D’autant qu’il existe aussi un effet nocebo. Pourquoi certains patients produisent un effet placebo alors que d’autres réagissent par un nocebo ? C’est un mystère imprévisible pour la médecine.
Quoi qu’il en soit, la science ne peut pas tout expliquer. De la même manière qu’il ne sera sans doute jamais possible de mesurer l’amour et son intensité. Or, nous en avons tous ressentis ses effets sans pouvoir l’expliquer scientifiquement. C’est pourquoi afin de réaliser des études significatives sur les problèmes de santé, la recherche scientifique devrait s’intéresser également aux autres sources d’informations que sont le ressenti, l’intuition et la clairvoyance. Nos anciens l’avaient bien compris lorsqu’ils disaient que la médecine était un art.
Distinguer le comment et non le pourquoi des maladies
La médecine moderne présente d’autres lacunes et non des moindres. Elle ne s’intéresse qu’à l’aspect matériel des maladies négligeant ce qu’il y a autour… l’être humain. De plus, elle étudie avec efficacité comment les maladies se produisent et non pourquoi elles surviennent, s’arrêtant au mieux aux premières explications (germes, polluants, allergènes…) sans chercher plus loin. Le corollaire de ce constat est que la médecine soigne (ce qui n’est déjà pas si mal) mais elle ne guérit pas un grand nombre de maladies, parce qu’elle n’a pas touché l’origine profonde du mal.
Dans certaines situations, elle donne l’impression d’avoir guéri la personne parce que les symptômes se sont amendés, mais ce n’est qu’apparence. Elle a bloqué le mécanisme, voire supprimer l’agent causal apparent sans aller plus loin. C’est ainsi que de nombreuses pathologies perdurent et nécessitent des traitements constants (comme les diabétiques et les hypertendus) ou encore disparaissent mais ressurgissent ultérieurement sous d’autres formes (comme un eczéma qui se transforme en asthme).
L’origine première des maladies
Or, l’origine première de la maladie se trouve ailleurs que sur le plan physique. Il est dans le mal-être, le sentiment d’insatisfaction ou de tristesse inhérent à beaucoup de personnes vivant dans cette société matérialiste. La maladie est un messager indiquant cette souffrance intérieure.
Le type de maladie et sa localisation sur le corps en expliquent symboliquement la nature.
La souffrance de l’âme
Mais derrière cela, se trouve une souffrance plus grande… la souffrance de l’âme. Elle provient du fait que la personne ne suit pas les aspirations de son être et qu’elle n’est pas sur sa route.
La maladie n’est pas une punition… ni un problème… C’est un message à comprendre pour réaliser les changements que l’être intérieur demande… qui vont remettre la personne sur son chemin… le chemin du bonheur qui la conduira vers la lumière.
La guérison vient des malades et non des médecins
C’est pourquoi ce ne sont jamais les médecins ou les thérapeutes qui guérissent les malades, ne leur en déplaisent. Ce sont les personnes malades elles-mêmes qui en écoutant leur cœur, leurs intuitions, leurs ressentis… vont modifier leur mode de vie et leur manière de penser. Les médecins quant à eux vont simplement les accompagner et les aider sur ce chemin.
Attention aux « faiseurs de miracles » (de plus en plus nombreux aujourd’hui) qui guérissent le corps sans guérir la conscience et surtout sans guérir l’âme… Ce sont sans doute les plus dangereux bien qu’adulés par les patients qui ne voient que la guérison de leurs maux superficiels.
Luc Bodin
PS : Pour toutes informations complémentaires sur le sujet, voyez mon livre « La médecine spirituelle » (éditions Guy Trédaniel) : ACHAT