Une prière remarquable pour soi et pour les autres
Cette prière – qui se situe en dehors de toutes les religions – est un trésor qui aide à traverser bien des épreuves.
Son origine est inconnue. Salomon est le roi hébreu que nous connaissons et Balkis correspondrait à la Reine de Saba qui fut sa maitresse.
Il suffit de la lire tranquillement chez soi, en s’imprégnant des paroles qui y sont inscrites. Elle permet de se recentrer et d’aller au fond de soi-même pour découvrir son être. Un grand moment de recueillement, de calme et de paix se développe alors.
Mais cette prière est également guérisseuse. Beaucoup de barreurs de feu l’utilisent pour couper la douleur des grands brûlés. C’est vous dire la puissance qu’elle recèle.
Il est sûr que cette prière peut aussi être utilisée dans bien d’autres troubles et pathologies.
La Grande Prière de Balkis et de Salomon
» Ô Seigneur, écoute-moi. Seigneur l’Eternel, Seigneur l’Infini, Seigneur l’Unique, Dieu de Force, Dieu de Justice, Dieu d’Amour, aide-moi. Toi qui es Flamme, Toi qui es Feu, Toi qui es Lumière, protège-moi.
Je crois en Toi, Substance spirituelle et éternelle, Etre Parfait, ingénéré, immuable, qui est sans commencement, sans milieu et sans fin, et s’engendre éternellement lui-même.
Je crois en Toi, Architecte sublime, qui par le fait de ta volonté, a tiré du néant, ce splendide univers ! Je crois en Toi, axe et pôle du cosmos !
Infini… Eternel… Incréé… Phallus érigé… Sperme fécondant… Matrice frutescente ! Je crois en Toi, cause originelle et permanente de toute chose, dont la droite crée pour détruire, et dont la gauche détruit pour créer.
Je crois en Toi, Âme et Stabilisateur des mondes, dont la divine Providence règle le jeu constant de la nature et en entretient la Vie.
Je crois en Toi, Appui et Moteur universel, dont l’action va de l’infinitésimal atome à la planète suspendue dans l’Ether.
Je crois en Toi, Seigneur ! Seigneur des Êtres, des non-Êtres et des entités des trois mondes… Père et Mère de toutes les créatures que ta prévoyante sollicitude a pourvu d’une organisation et d’un instinct conformes à leurs fins, et marqués au coin de ta plus admirable Sagesse.
Je crois en Toi, Source inépuisable d’Intelligence et de Vie, qui a bien voulu donner à l’homme la Raison, cette parcelle de Toi-même qui lui permet, Ô Invisible de te voir partout ! Ô Impalpable, de te sentir en tous lieux ! Ô Muet, de reconnaître Ta voix dans la grandiose harmonie de l’Univers.
Car, Ô Seigneur, quoique tu ne sois Rien, Tu es Tout ! Tout ce qui a été et tout ce qui n’a jamais été. Tout ce qui est et tout ce qui n’est pas. Tout ce qui sera et ne sera jamais !
Tu es la vie et tu es la mort ! Tu es le vide et tu es le plein !
Tu es le silence, et tu es le bruit !
On te trouve au-dedans et au-dehors, au-dessus et au-dessous, au centre et à la périphérie… Tu enveloppes l’infini et l’infini est rempli de toi…
Tu embrasses et contiens le tout… terme qui se résume en un seul mot… et ce mot ne se trouve que dans le silence ! »
Luc Bodin