Passer à autre chose
La notion du pardon a été développée dans l’article « Les 3 clés de l’ascension« . Mais nous allons ici en évoquer un autre aspect qu’il est important d’appréhender.
Le pardon aux autres pour ce qu’ils nous ont fait subir, n’est pas toujours quelque chose de facile.
Il faut commencer par comprendre que donner notre pardon, ne signifie pas que nous reconnaissons que nous avions tord et que l’autre avait raison. Il signifie que nous désirons simplement passer à autre chose en oubliant une souffrance passée.
Une personne m’a transmis un texte issu du livre « Un cours en miracles » qui va dans ce sens : »Le pardon est la clef du bonheur. Pardonner ne signifie pas accepter, tolérer des actions mauvaises ou les encourager. Cela ne veut pas dire engendrer la continuité du mal. Pardonner veut dire »s’élever au-dessus ».
Reprendre notre pouvoir
Le cours va même plus loin en indiquant que le pardon, c’est reconnaître :
* que l’autre n’a jamais eu le pouvoir sur notre bonheur,
* que c’est nous qui lui avons donné ce pouvoir,
* qu’en réalité, nous sommes à l’origine de cette expérience (et de cette souffrance),
* que maintenant nous le libérons de la croyance qu’il peut contrôler notre vie d’une quelconque façon.
* A ce moment-là, nous sommes libres et il est libre !
Cette pensée rejoint les principes d’Ho’oponopono qui indiquent que, lorsque nous éliminons la (les) croyance personnelle (et inconsciente généralement) qui a attiré dans notre vie, une situation délétère, celle-ci change ou notre regard sur celle-ci se modifie… enlevant ainsi la charge émotionnelle douloureuse que nous avions. C’est ainsi que nous reprenons le contrôle de notre vie… en sortant de notre position de victime.
Une dernière question
Et puis, si vous hésitez encore à pardonner, posez-vous les questions :
– Qu’est-ce que j’ai à perdre en pardonnant ?
– Qu’est-ce que j’ai à gagner en pardonnant ?
Les réponses sont généralement assez évocatrices pour montrer les nombreux intérêts du pardon.
Luc Bodin