Partisan ou complotiste ?
En ce début d’année 2021, il est temps de déposer les armes et d’arrêter cette opposition incessante entre les tenants du pouvoir et les « penseurs-autrement » souvent catalogués injustement comme complotistes. Car il est possible de ne pas être d’accord avec les mesures gouvernementales sans pour autant être complotiste ! Il s’agit là d’un amalgame facile qui tend à discréditer toute opposition.
En écoutant les différents discours, nous ne pouvons qu’être frappé par la justesse des arguments avancés par les uns et les autres… Notre opinion fait ainsi un mouvement d’essuie-glace en passant du pour au contre et inversement.
Tout ceci est très dommageable. Car, cela entraine un stress permanent dans la population concernant les mesures prises et surtout celles à venir.
Mais comment sortir de cette spirale infernale ?
Les explications
La première chose à réaliser serait d’obtenir des explications du gouvernement concernant les mesures qu’il prend ; Par exemple pourquoi le port de masque dans les écoles ? Pourquoi le couvre-feu à 18h ? etc.
Car ces mesures nous sont données de manière péremptoire, comme un (mauvais) professeur à ses élèves. Or, nous sommes des êtres intelligents, doués de capacités de réflexion et de compréhension. Nous serions intéressés de connaitre les arguments, les études et les expériences qui ont conduit à ces décisions… qui autrement semblent sorties du chapeau d’un prestidigitateur !
Nous comprendrions sans doute alors ce qui nous est demandé… Or, ce qui est compris est toujours mieux admis.
Le débat
Nous sommes en démocratie. Les décisions ne sont pas uniquement du ressort de l’exécutif… nous avons un législatif où peut se développer un débat sur les meilleures décisions à prendre…
Nous avons tous notre opinion. Alors il faut arrêter de penser que nous sommes toujours dans le vrai et que les autres ont obligatoirement tords. La pensée unique… Il n’y a pas de débat, « parce que cette décision est la seule juste »… Donc la discussion est close.
Les vaccins sont (comme toujours) un bon exemple. La vaccination anti-Covid-19 nous est présentée comme étant la seule solution pour sortir de la pandémie… et qu’ils sont sans effets indésirables sauf quelques allergies… Mais qui l’affirme ? Quelles sont les preuves de ces affirmations ? Mais aussi quelle est l’opinion des détracteurs ? Quels sont leurs arguments ? Bref, un vrai débat devrait avoir lieu.
De plus, il faut comprendre que ce n’est pas parce que la vaccination se développe actuellement dans de nombreux pays du monde, que c’est obligatoirement la bonne solution ! Le nombre de personnes accréditant une version/théorie n’a jamais été une preuve qu’elle était juste !
Mais aussi, si nous considérons que le vaccin est efficace ( ?), il est logique de penser que les personnes vaccinées n’ont rien à craindre des personnes non-vaccinées qui contracteraient le Covid-19 ! Alors où est le problème ? A chacun de prendre ses responsabilités concernant sa propre santé…
Le combat
L’absence d’explication et de débat fait qu’une grande partie de la population se trouve dans un état psychologique catastrophique avec un nombre de dépressions et de suicides incroyable. Cela touche tous les âges et tous les catégories sociales.
C’est pourquoi un (vrai) débat national doit avoir lieu pour déterminer et surtout décider les mesures à prendre… Car les faillites se multiplient, le chômage augmente, la dette nationale s’élève de manière exponentielle, les jeunes élèves sont traumatisés dans les écoles par le masque et la distanciation, toutes les études sont complètement dévalorisées, etc. Tout cela va avoir des conséquences immenses sur notre pays et sa population pour de nombreuses décennies.
Ainsi au-delà de la pandémie qui finira bien par disparaitre comme toutes les autres, tous ces problèmes économiques et sociaux demeureront et seront un poids terrible pour les prochaines générations de travailleurs !
Les mesures à prendre sont trop importantes pour que seul un gouvernement les décide. Un débat national doit être mené, sinon nous courrons tôt ou tard vers des manifestations, des révoltes, des rébellions… qui seront justifiées.
La tolérance et l’amour
Le président Macron n’est pas Napoléon et la France n’est pas en guerre. Celle-ci doit faire face à une épidémie qui a produit à ce jour 65.000 morts (chiffre à vérifier plus tard). Ceci est très malheureux. Mais tous les ans en France, décèdent 10 à 15.000 personnes de la grippe hivernale dans l’indifférence générale… Il est important de relativiser les chiffres (par rapport à une population de 66 millions d’habitants) et de les comparer à ceux des années précédentes… notamment concernant le nombre de morts total en France en 2020 toutes causes confondues. Ce chiffre sera très révélateur. Il est très attendu.
Quoi qu’il en soit, il faut admettre que les opinions se sont aujourd’hui radicalisées et que l’intolérance est de mise… sans parler de la division. Il est temps d’arrêter ce processus. La pandémie ne doit pas être un « chacun pour soi » mais au contraire un « tous pour un », c’est-à-dire un rassemblement pour faire face au problème, dans le dialogue, la compréhension, le partage et la compassion.
Notre société est sans amour, il est temps que cela change. C’est sans doute ce que nous demande cette pandémie. Aujourd’hui, nous avons encore le choix de la société future que nous voulons mettre en place : Est-ce une, basée sur des mesures autoritaires sans aucun dialogue ni consensus… ou une, fondée sur la compréhension, la compassion et la tolérance ?
A nous de choisir… et ce choix devient urgent. Il faut savoir que de rien faire est aussi un choix ! Il n’est pas possible d’être neutre.
Pour ma part, je vous conseille de vivre l’amour, de rayonner l’amour, d’envoyer de l’amour à nos gouvernants pour éclairer leurs esprits, de lancer de l’amour sur toute la Terre… Cette énergie peut à elle seule transformer le monde… A chacun de le réaliser tranquillement depuis son domicile… Tous ensemble nous pouvons changer le monde… notre monde. Ceci n’est pas une utopie… Ceci n’est pas possible aujourd’hui. Mais pour cela nous avons besoin de vous.
Luc Bodin