La médecine est-elle une science ou un art ?
La médecine fait de grands progrès tous les jours.
Ainsi, l’immunothérapie pourra sans doute prochainement transformer les traitements et les pronostics de nombreux cancers. Mais aussi, les robots entrent dans les blocs opératoires remplaçant les chirurgiens. L’IA va devenir une aide précieuse pour les diagnostics de lésions (cutanées ou autres) et aussi pour l’interprétation des radiographies… La liste de ces progrès fantastiques est longue tant la recherche part actuellement dans tous azimuts.
C’est ainsi que dans l’esprit de beaucoup, la médecine est devenue une science. Les études réalisées, leur répétitivité et les bilans statistiques peuvent porter à le croire.
Cependant, lorsqu’un médicament présente statistiquement 80 % d’efficacité dans une indication déterminée, la médecine ne peut dire pourquoi les 20 autres pour cent échappent à son effet thérapeutique… Sans parler de l’effet placebo (30 % en moyenne des actions thérapeutiques) qui est aléatoire et échappe complétement aux analyses et aux prévisions. D’autant qu’il existe aussi un effet nocebo. Pourquoi certains patients produisent un effet placebo alors que d’autres réagissent par un nocebo ? C’est un mystère imprévisible pour la médecine.
De plus, lorsqu’un événement imprévu (comme une guérison inattendue) survient, qu’il est isolé et qu’il n’est pas possible de le répéter à volonté, celui-ci est repoussé, dénigré et surtout oublié… Cependant, il n’est pas possible de nier qu’il est survenu. Ce genre de situation devrait attirer l’intérêt. Mais ce n’est pas le cas.
Ainsi des éléments échappent toujours à la médecine, qui est un art et non une science.
Traiter les origines profondes de la maladie et non l’apparent
Quoi qu’il en soit, la science ne peut pas tout expliquer. Sera-t-il possible un jour de mesurer l’amour et son intensité ? C’est peu probable. Or, nous en avons tous ressentis les effets sans pouvoir l’expliquer scientifiquement. C’est pourquoi afin de réaliser des études significatives sur les problèmes de santé, la recherche scientifique devrait s’intéresser aussi à d’autres sources d’informations que sont le ressenti, l’intuition et la clairvoyance. Nos anciens l’avaient bien compris lorsqu’ils disaient que la médecine était un art.
La médecine moderne présente aussi d’autres lacunes et non des moindres. Elle ne s’intéresse qu’à l’aspect matériel des maladies négligeant ce qu’il y a autour… c’est-à-dire l’être humain. Elle étudie comment les maladies se produisent et non pourquoi elles surviennent, s’arrêtant au mieux aux premières explications (germes, polluants, allergènes…) sans chercher plus loin. Le corollaire de ce constat est que la médecine soigne (ce qui n’est déjà pas si mal) mais ne guérit pas, parce qu’elle n’a pas touché l’origine profonde du mal.
Dans certaines situations, elle donne l’impression d’avoir guéri la personne, mais ce n’est qu’apparence. Elle a bloqué le mécanisme, voire supprimer l’agent causal apparent sans aller plus loin. C’est ainsi que nombre de maladies perdurent et nécessitent des traitements quotidiens, ou encore que celles-ci disparaissent mais ressurgissent ultérieurement sous une forme ou une autre.
La souffrance de l’âme
Or, l’origine de la maladie se trouve dans le mal-être, le sentiment d’insatisfaction ou de tristesse inhérent à beaucoup de personnes vivant dans cette société matérialiste. La maladie est un messager indiquant cette souffrance intérieure. Le type de maladie et sa localisation sur le corps en expliquent symboliquement la nature.
Mais derrière cela se cache une souffrance de l’âme parce que la personne ne suit pas les aspirations de son être et qu’elle n’est pas sur sa route. La maladie n’est pas une punition… ni un problème… C’est un message à comprendre pour réaliser les changements que l’être intérieur demande… qui vont remettre la personne sur son chemin… le chemin du bonheur qui la conduira vers la lumière.
La guérison vient de la personne malade et de personne d’autres
C’est pourquoi ce ne sont jamais les médecins ou les thérapeutes qui guérissent les malades, ne leur en déplaisent. Ce sont les personnes malades elles-mêmes qui en écoutant leur cœur, leurs intuitions, leurs ressentis… vont modifier leur mode de vie et leur manière de penser. Les médecins quant à eux, vont simplement les accompagner et les aider sur ce chemin.
Mais attention aux « faiseurs de miracles » (de plus en plus nombreux aujourd’hui) qui guérissent le corps sans guérir la conscience et surtout sans guérir l’âme…
Luc Bodin