Aloha : « Bonjour, je t’aime »
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La Polynésie est un pays qui nous fait tous rêver. Mais derrière ses plages de sable blanc, se cache une sagesse ancestrale remarquable.
Autrefois le monde polynésien formait un immense triangle dans l’océan Pacifique dont les sommets allaient de la Nouvelle-Zélande à Hawaï et à l’île de Pâques. Celui-ci avait pour centre ce qui est aujourd’hui la Polynésie française. De ce peuple remarquable, demeure surtout l’image de leur douceur de vivre et de leurs danses folkloriques. Mais ceci est réducteur et éloigné de la réalité. Car leur vision du monde était extraordinaire.
La pensée polynésienne était surtout dominée par l’esprit Aloha. À cette époque, Aloha se disait autant pour le bonjour que l’au-revoir, mais aussi pour saluer quelqu’un.
Étymologiquement, ce mot vient de :
Alo : le partage du moment présent.
Oha : dans la joie et le bonheur.
Ha : avec le souffle divin.
Nous pourrions aussi donner comme traduction : « Bonjour, je t’aime » ou « Bonjour, je te vois et je te prends en considération », « Qui que tu sois, tu as mon attention ».
Il est facile de comprendre combien ce simple salut dénote un état d’esprit remarquable voire unique sur toute la planète. Aloha correspondait à l’amour… l’amour des autres et tout l’environnement. Il dominait la pensée hawaïenne et englobait le reste : le ho’oponopono, le mana (l’énergie vitale), le pono (l’intégrité) et la religion (nous pourrions y voir la spiritualité). Il dictait la conduite de chacun dans le respect de l’autre.
Le peuple polynésien peut être fier de la manière de vivre de leurs ancêtres. Il serait bon aujourd’hui que celle-ci serve de modèle dans nos échanges autant à titre individuel que professionnel, culturel, économique et même politique. Notre société s’en trouverait complètement transformée. Or, ce principe n’est pas une utopie, puisqu’il a prévalu pendant des siècles dans les relations des peuples du Pacifique. Il est donc possible de l’appliquer de nouveau aujourd’hui. Ce serait un pas immense pour l’humanité.
Pour en savoir davantage, voir les livres de Luc Bodin : « Les quatre secrets de la sagesse polynésienne » (Guy Trédaniel éditeur – 96 pages – 9,90 euros) et « Ho’oponopono nouveau » (Guy Trédaniel éditeur – 196 pages illustrées – 17 euros) en vente en librairie, dans la grande distribution et sur internet.
Luc Bodin
